Faut-il pleurer? Faut-il rire? Comment rester insensible face à la détresse d'un peuple. Les Centrafricains depuis l'Empire croyaient avoir vu le pire. Comme une sorte de malédiction, les Présidents qui ont suivi le désastre de Bokassa se croient dans l'obligation de s'éterniser au pouvoir. De renforcer les règles de droit devant les maintenir le plus longtemps au pouvoir. La règle, ne laisser à l'opposition que la voie des armes. Kolingba, Patassé et Maintenant Bozizé. Au secours!!! Où est la France? Papa Giscard, Papa Mitterrand...Les ennemis de mon pouvoir personnel et ethnique sont aux portes de la ville. Pauvre Afrique! Toujours sur le chemin du recommencement. Qui paye??

Rose Francine Rogombe, présidente par intérim du Gabon, avant les élections législatives, pardon, présidentielles du 30 août 2009, dans un discours télévisé à l'occasion de la fête nationale du 17 août, demande de faire barrage "aux fauteurs de troubles et aux marchands d'illusions". Et alors, que va t-on faire des 23 illusionnistes et d'un corps électoral très élastique.

SENEGAL. Abdoulaye Wade et le monument de la renaissance africaine. Face à la polémique qui enfle sur la nécessité du monument, et surtout sur les 35% de recettes qui iront dans les poches personnelles du président, ce dernier affirme: "Cet ouvrage digne du continent montre une Afrique sortant des entrailles de la terre, quittant l'obscurantisme pour aller vers le lumière". Les colonialistes ne disaient pas moins. Amen!

Comment ne pas avoir le souffle coupé. L'oeil retourné. Ce pays, durant quatre siècle a denié l'humanité de certains. Elle a exploité cette force brute. Elle a fait la guerre pour ne pas laisser cet avantage aux autres. Elle a envoyé des hommes sur la lune. Comme une vulgaire dictature, elle a assassiné plusieurs de ses président. Elle a élu un cow boy inculte à sa tête pour redorer son blason terni en Iran. Désigné le fils après le père, car le fils doit faire mieux que le père, loupé. Le fils de... est porté sur des piédestal, puis, assommé avec une chaussure. Il ne mérite même pas une chevrotine? A la fin, dans l'allégresse, désigner un descendant d'esclave à sa tête. Quel pays! regardons et n'observons pas.   

http://www.nytimes.com/ref/us/politics/2009_INAUGURATION_...

ANDRE SIAKA Directeur Général des Brasseries du Cameroun (SABC). Célébre les soixante années de sa structure. Il répond aux questions des journalistes; Mutations (14/11), et ose un bilan sur la situation du Cameroun et sur les souhaits.

"Ce que je peux dire, c'est que notre pays a quand même réellement beaucoup de potentiel. Et que tout le monde devrait rechercher les moyens pour que notre pays, non seulement retrouve la place qui fut la sienne, mais dépasse les pays qui sont nos voisins". Voila un qui regrette le bon vieux temps. Encore un effort et l'on va ressusciter Ahmadou Ahidjo. L'excès de Renouveau nuit gravement.

MARIO MASUKO. Dirigeant du Mouvement Démocratique Uni du Peuple (PUDEMO). Mail & Guardian (10/10)

"Au Zimbabwe, la situation est meilleure dans la mesure où les partis politiques y sont autorisés, explique-t-il. Làbas, le seul problème, c'est leur despote. Les gens vont voter, puis le despote annule les élections. Au Zwaziland, le gens ne peuvent même pas élire qui ils veulent. Au lieu de cela, nous avons un roi qui traite son pays et son peuple comme des jouets. C'est un régime féodal."

Certains croyaient qu'ils avaient vu le pire avec MUGABE. Encore un effort, la caverne est profonde.